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Jean-Rémi GIRARD évoque les sujets abordés dans le cadre des congrès académiques, notamment celui de Toulouse.
Quoi en qu’en disent certains responsables syndicaux, le SNALC constate une très nette augmentation des atteintes à la laïcité ces dernières années.
Comment faire vivre au quotidien la laïcité dans notre École républicaine quand des élèves refusent d’apprendre le mot « church » en anglais car il signifie église ; ferment les yeux devant des œuvres de Picasso en arts plastiques ; s’exclament « c’est votre croyance ! » lorsqu’en chimie le professeur leur explique qu’ils sont « tous des poussières d’étoiles » (allusion au livre d’Hubert Reeves) en introduction à un cours portant sur les éléments chimiques ; s’absentent du cours d’EPS au prétexte que s’ils vont à la piscine ils verront des corps dénudés, avec une excuse signée des parents…
Ce ne sont que quelques exemples parmi des centaines de situations portées à la connaissance du SNALC, qui témoignent de la difficulté à faire respecter la laïcité.
Pour sauvegarder l’école laïque, pas de discours vains !
« Une chose n’est pas juste parce qu’elle est loi ; mais elle doit être loi parce qu’elle est juste. » Charles de Montesquieu, Cahiers (posthume).
Il y a tout juste 20 ans était promulguée la Loi du 15 mars 2004 qui encadre le port de signes ou de tenues destiné à manifester une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics. Après les remous politico-médiatiques suscités par l’affaire des foulards de Creil en 1989, elle a mis fin à 15 ans d’un flou juridique qui a grandement fragilisé l’école laïque en l’exposant à l’entrisme religieux.
Parmi les mesures annoncées lors de sa commémoration, notons la création d’un Conseil des jeunes de la laïcité fin 2024 : « Composé d’élèves volontaires de 2de et de première année de CAP, désignés pour deux ans dans chaque académie par leurs pairs, il pourra apporter ses propres réflexions et contributions et participer ponctuellement aux travaux du Conseil des sages de la laïcité. »
L’actualité se charge de le rappeler à tout le monde : l’École n’est pas un sanctuaire, et les querelles des hommes y entrent. Elles y entrent d’autant plus facilement qu’élèves et parents pratiquent les réseaux sociaux avec assiduité. Le résultat, objectivé par le ministère lui-même, est sans appel. Les « incidents » sont en hausse, et les personnels sont régulièrement des cibles.
Cela n’empêche pas les mêmes personnels d’être montrés du doigt dès qu’un cas de harcèlement ou une agression d’élève fait la une. « Où sont les adultes ? » s’écriait la ministre de la jeunesse récemment, oubliant un peu vite qu’elle n’est pas membre d’un gouvernement s’étant fait remarquer par une amélioration du taux d’encadrement d’une part ; et d’autre part que les adultes essaient déjà tant bien que mal de maintenir la sécurité dans le collège ou le lycée, et qu’ils n’ont pas la charge des rues adjacentes. La ministre de l’Éducation nationale, plus au fait du réel, a préféré diligenter une enquête de l’inspection générale pour établir les faits. Nul doute qu’on se rendra compte que les collègues ont fait leur travail, mais qu’ils n’ont pas de super-pouvoirs pour faire cesser la violence d’un claquement de doigts.
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01/22
Sébastien VIEILLE, secrétaire national du SNALC chargé de la pédagogie - 11 avril 2024
Le Conseil Scientifique de l’Éducation nationale a créé une grille critères pour octroyer le label Éducation nationale aux manuels scolaires.
Le Ministère assure que la labellisation n’est pas là pour contraindre. Il sera possible de choisir un manuel non labellisé et même de ne pas en utiliser.
Les critères primordiaux ont à voir avec les valeurs républicaines, la conformité scientifique, par rapport aux programmes et à la didactique ainsi que la qualité de la langue employée. D’autres critères pédagogiques entrent en ligne de compte ensuite.
En préambule, le SNALC a rappelé qu’il aurait pu accepter une labellisation ne se fondant que sur un seul critère : le respect des programmes.
Les autres critères n’ont pas lieu d’être. Certains sont inutiles, d’autres sont dangereux soit parce qu’ils remettent en cause la liberté pédagogique, soit parce qu’ils semblent avoir pour objectif de donner du « prêt à enseigner » à des contractuels recrutés à la hâte en septembre. Or, cela ne peut être un objectif.
Les débats qui entourent cette labellisation font ressortir les clivages entre les tenants des neurosciences et ceux des sciences de l’Éducation. Chacun des deux camps se revendique de la recherche.
Le SNALC n’a que faire de ces débats. Son intérêt est la défense de la liberté pédagogique des professeurs. Le SNALC a d’ailleurs annoncé que si des pressions pour choisir un manuel avaient lieu sur des équipes, ou si des personnels encadrants sanctionnaient des collègues pour un choix de manuel, il attaquerait au titre de l’article L912-1-1 du Code de l’Éducation.
Valérie Lejeune-Lambert, secrétaire nationale du SNALC chargée de l'enseignement professionnel - 8 avril 2024
Le SNALC reçu en audience par Geoffroy de Vitry, Haut-Commissaire, le 8 avril 2024 a défendu les postes et les conditions de travail des personnels.
La réforme des lycées professionnels.
La transformation de la carte des formations : fermeture des formations dites non insérantes et le développement des formations courtes en 1 an.
Le parcours différencié en terminale bac pro.
Le développement de la « formation professionnelle » au sein des Lycées Professionnels au détriment de l’enseignement professionnel.
L’indigence du projet de « Vademecum pour l’accompagnement des professeurs dans le cadre de la réforme des lycées professionnels » présenté le 26 février 2024. En effet, ce document se contente de lister les dispositifs statutaires existants : changement de discipline, détachement, etc…
Le président Macron a annoncé ce vendredi 5 avril la création d’une licence préparant à l’enseignement dans le premier degré, le passage des concours de recrutement des professeurs et assimilés à la fin de la licence, et la création d’un Master d’enseignement.
Le SNALC l’a toujours dit – et nous le disions déjà lorsque les précédents gouvernements Macron s’évertuaient à reculer le concours, contre notre avis : le concours à Bac+3 est une bonne chose. Cela peut être un levier pour lutter contre le manque d’attractivité de notre métier. Un levier, mais qui n’est rien à côté de la revalorisation salariale que nous demandons depuis plusieurs années.
Le SNALC est également favorable à la création d’une licence préparant au professorat des écoles, comme nous avions été favorables à la création des parcours préparatoires au professorat des écoles (PPPE). Nous le sommes d’autant plus qu’elle n’empêche pas les licences disciplinaires.
Enfin, le maintien d’un niveau master était important pour le SNALC. Il ne faudrait pas qu’un concours plus tôt dans les études soit un prétexte pour ne pas revaloriser nos métiers.
« Toute peine mérite salaire ! ». Le ministère vous informe des dates de règlement de votre traitement pour l’année 2024.
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