Bonne année 2021
Bonne année 2021
Le SNALC est un syndicat national et toutes les informations que vous trouvez sur le site national sont identiquement valables sur tout le Territoire national, sauf exception dûment signalée.
L’Académie de Montpellier dont nous sommes de plus en plus proches depuis la création de la Région Occitanie trouvera aussi sa place dans nos Échos.
N’hésitez pas à nous communiquer des infos locales (format Word uniquement) : vous contribuerez ainsi à resserrer les liens entre nous tous. En ces temps de Covid/crise sanitaire, de confinement et de toutes sortes de difficultés souvent inextricables, il est bon et instructif de savoir ce qui se passe à proximité. Merci !
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ACTE II
À la suite de la première entrevue avec le DASEN du Gers et à sa demande, les professeurs ont « joué le jeu » et « laissé une chance à la principale » de redresser la barre.
Aucune amélioration !
Les professeurs ont poursuivi leur relevé des faits – uniquement du factuel, sans commentaires, transmis au DASEN comme précédemment.
Sur ce, la principale est partie en arrêt maladie avant le début des vacances de la Toussaint, laissant le collège sans personnel de direction habilité à prendre des décisions.
Inquiets, les personnels se sont réunis en heure d’information syndicale avec la S1 du collège et le S2 du Gers et ont repris contact avec le DASEN.
Finalement, à leur grand soulagement, un autre chef d’établissement en exercice assure depuis lundi la direction du collège jusqu’à la nomination d’un nouveau principal.
Tout se passe désormais bien, ce CE remet de l’ordre là où cela était nécessaire.
Question : où trouver un nouveau principal pour prendre la relève ?
Le proche avenir le dira. En attendant, les personnels espèrent et le SNALC veille...
ACTE III
Les collègues ont été entendus.Le principal d’un collège voisin a été nommé à titre provisoire en attendant la prise de fonction du nouveau principal.Celui-ci vient d’arriver et tout se passe bien.Le changement est flagrant, « le sourire est revenu », le collège fonctionne à nouveau normalement.Félicitations aux collègues du SNALC qui ont su plaider intelligemment leur cause et celle de toute la communauté éducative !
Certains reconnaîtront probablement la situation de leur établissement, petit ou grand, tant il est avéré que les difficultés rencontrées actuellement sont un peu partout les mêmes.
Avant le confinement – après le confinement : peu de changement. Il est demandé aux professeurs d’être plus sévères (!) dans l’application du protocole sanitaire (masques, distanciation etc.), mais les couloirs ne se sont pas élargis, la promiscuité habituelle s’est vue renforcée par le sens de circulation impossible à respecter à certaines heures, mais peu importe, car personne ne vérifie et donc pas de sanctions.
À la cantine, les élèves font la queue, agglutinés. Certains sont stressés, angoissés, d’autres s’en moquent, boivent à la même bouteille…
Les élèves de BTS dont les effectifs sont un peu moindres, paraissent plus mûrs, plus disciplinés… mais une fois sortis du lycée, les fêtes privées, notamment du jeudi soir, repartent comme avant – et sans masque, évidemment.
Aux récréations, beaucoup d’élèves s’agglutinent dans la rue pour fumer, divers produits circulent. Rien de nouveau.
Dans cette ambiance, conseil pédagogique : le nouveau bac se complique encore, profs et élèves vont se retrouver de plus en plus souvent en examens au détriment de l’enseignement.
Malgré les encouragements à faire des propositions, celles-ci ne sont pas prises en considération.
Alors : comment faire cours ? Présentiel, distanciel ? Demi-classes ? Une semaine sur deux ?
La grève de mardi 10 fera peut-être germer des idées et provoquer des décisions.
Le SNALC a demandé au rectorat d’intervenir pour mettre fin à une situation devenue intenable dans un petit collège du Gers, du fait d’une direction contre productive, délétère et anxiogène.
Les délégués (S2 du Gers, S1 du collège et d’autres collègues) ont été longuement reçus par le DASEN dont il faut saluer la capacité d’écoute.
Il faut préciser que les collègues ont constitué un relevé de faits de.22 pages à l’appui de leur intervention, transmis au rectorat ainsi qu’au Directeur départemental.
À l’issue de cette réunion, il a été décidé de donner une chance à la direction de se reprendre; le collège est pour ainsi dire placé sous la vigilance des collègues, du DASEN et, bien sûr, du SNALC.
Contractuelle et candidate admissible au concours interne 2020 du capes de Lettres Modernes à Toulouse, j’ai choisi fin août d’adhérer au SNALC afin de faire valoir mes droits de salariée et de bénéficier de la protection juridique inhérente à cette adhésion. Avec la crise sanitaire liée au Covid, 8 000 admissibles aux concours internes n’ont pas passé d’oral d’admission sur simple décision ministérielle. Seuls 4 000 candidats ont été retenus sur la base des écrits (dossier RAEP) et 4 000 (dont je fais partie) ont été refusés sans pouvoir connaitre les réelles modalités d’admission. De nombreuses irrégularités ont été constatées : une candidate a réussi le tour de force d’être déclarée admise sans apparaitre sur les listes d’admissibilité, c’est dire…
Pour ma part j’ai été déclarée admissible le 16 mars et refusée le 30 juin. Entre ces deux dates j’ai travaillé en distanciel et en présentiel avec mes classes ainsi que la préparation de l’oral jusqu’au 4 juin date à laquelle le ministre annonçait à la télé que les oraux été annulés…
Après avoir passé un été calamiteux à essayer de trouver un moyen pour faire valoir mes droits, je suis passée de la colère, à la sidération, à la tristesse et au désespoir. J’ai compris à la veille de la rentrée que seule la reprise du travail et la réussite du concours me permettront de surmonter cette injustice de traitement des concours internes 2020. J’ai demandé de l’aide au SNALC fin août.
J’ai eu un premier échange téléphonique avec le président académique. Il a immédiatement mesuré mon désarroi et a entendu ma souffrance. Il m’a proposé de l’informer sur ma situation très précisément afin de voir dans quelles mesures le SNALC pourrait me soutenir en intervenant auprès du rectorat. Des échanges téléphoniques très humains s’en sont suivis avec le réfèrent de ma discipline. J’ai reçu une écoute bienveillante. J’ai été tenue informée des démarches que le SNALC mettait en place. Cela a été très efficace car j’ai été réaffectée une semaine après la rentrée en tant que contractuelle sur un remplacement à temps complet et cela est salutaire car sans ce poste de remplacement je bascule directement au chômage avec toutes les conséquences que cela implique.
Ma situation n’est pas un cas isolé. Et grâce au SNALC je suis non seulement de retour en classe mais surtout je suis sortie de l’isolement que connaissent tous les contractuels. Les enseignants non-titulaires n’ont parfois pas le choix de leur statut et le SNALC est très au fait des avantages et inconvénients de ce statut c’est pourquoi je le recommande aux collègues qui comme moi aspirent à travailler en toute sécurité.
Jean-Pierre M.(1) est professeur de mathématiques depuis plus de trente ans. Jusqu’en 2006 il donne toute satisfaction dans son travail : il est bien noté par son chef d’établissement et ses rapports d’inspection, s’ils ne sont pas mirobolants, relèvent un travail sérieux, conforme au programme et « profitable aux élèves ». Un professeur normal, faisant consciencieusement son métier. Pourtant il enseigne essentiellement en lycée technologique industriel et se voit confier, sans rechigner, les classes que personne ne recherche.
Tout change en 2006. Les notations administratives deviennent moins favorables. Que s’est-il passé ? Un changement de proviseur. Qui le prend en grippe.
Une inspection est diligentée en 2007. Mais l’IPR d’alors ne s’en laisse pas compter. Alors qu’un rapport d’inspection de 2002 du même était plutôt neutre, celui de 2007 est nettement plus positif.
Hélas pour Jean-Pierre, l’inspection de mathématiques va également se renouveler. En novembre 2009(deux ans et demi plus tard seulement !), nouvelle inspection. Et là plus rien ne va. Jean-Pierre est devenu un professeur exécrable, incapable de tenir sa classe et de faire un cours construit. Les éléments objectifs sont pourtant en sa faveur : le cahier de texte est bien tenu, du travail personnel est donné aux élèves, il y a ce qu’il faut d’évaluation, les documents distribués sont rigoureux et clairs. Mais qu’importe tout cela, il faut qu’il change sa façon d’enseigner, sinon…
Un an plus tard le même IPR vient contrôler si Jean-Pierre s’est conformé à ses directives. Le rapport est encore plus négatif si cela est possible. Un tutorat lui est imposé.
Six mois plus tard, un acolyte de l’IPR vient porter le coup de grâce. Même l’amélioration de la discipline en classe, que l’inspecteur doit bien noter, n’est pas portée à son crédit. La menace de révocation est brandie. On lui impose un changement d’établissement avec un nouveau tutorat.
Jean-Pierre encaisse. Ses cours sont toujours bien construits, le cahier de texte rempli, les évaluations données et corrigées. Il accepte les tutorats, le changement d’établissement même.
Mais qu’importent ses efforts, on a décidé qu’il avait la rage, il faut donc le noyer. Une procédure de licenciement est lancée contre lui. Il tombe en dépression en 2013.
C’est peu de temps après qu’il adhère au SNALC avec sa femme. Auparavant dans un autre syndicat, il s’estime mal défendu.
Dans un premier temps, le SNALC a écouté ce couple de collègues désemparé pour évaluer ses projets et envisager la meilleure stratégie de défense. Devant l’acharnement de la hiérarchie et ce qui paraissait relever du harcèlement, le S3 du SNALC lui a conseillé de faire appel à la protection juridique de la GMF, à laquelle tout adhérent du SNALC a droit. Il a pu confier son dossier à un avocat.
La procédure devant le tribunal administratif a été long et difficile. Pendant ce temps la dépression de Jean-Pierre s’est aggravée. Son congé de longue maladie devient congé de longue durée. Il passe en demi-traitement puisque la rectrice refuse de reconnaître que sa dépression est due au service.
En mai 2018, alors qu’il est deuxième sur le tableau d’avancement à la hors-classe, la rectrice lui en refuse le bénéfice.
Finalement, en octobre de la même année, le tribunal administratif reconnaît que sa dépression a été causée par ses conditions de travail. Il condamne le ministère à le rétablir dans ses droits à pleine rémunération et aux dépens. C’est une victoire judiciaire et morale.
Considérant que les raisons qui motivaient le refus de la hors-classe étaient récusées par le jugement du tribunal, Jean-Pierre demandait, en décembre, le bénéfice de la hors-classe. Le SNALC appuyait sa demande par une lettre adressée à la Rectrice. Après plusieurs mois de silence, l’administration a accédé à sa demande.
On le voit, le combat de Jean-Pierre a été long et difficile. Aujourd’hui encore, même si la reconnaissance judiciaire de son statut de victime et non de coupable lui a mis du baume au cœur, il est diminué. Ce succès a été possible essentiellement grâce à son courage et au soutien constant de son épouse. Mais aussi grâce au soutien que le SNALC lui a apporté, notamment par la protection juridique qui est incluse dans la cotisation au SNALC. De plus en plus souvent nous sommes confrontés à des situations de collègues pour laquelle la seule issue est le recours au Tribunal administratif. Beaucoup hésitent parce que ce recours est toujours long et aléatoire. Qu’il faut prendre un avocat et que cela a un coût. L’administration le sait et joue là-dessus pour léser des enseignants dans leurs droits. Mais ce que montre l’exemple de Jean-Pierre, c’est qu’il ne s’agit pas d’une fatalité. Adhérer au SNALC ne vous assurera pas de gagner. Mais cela vous donnera la possibilité financière de le faire et l’assurance que vous serez accompagné et soutenu tout au long de la procédure.
Notre collègue, Jean (1), certifié de Mathématiques peut vous l’expliquer : il a compris, il y a trois ans que les élèves ne l’intéressaient plus, mais alors plus du tout !
Il est allé consulter la cellule des RH de son département et il a travaillé sur un beau projet : reprendre une entreprise. Mais pour cela, il s’est assuré d’une formation qui a duré un an et lui a coûté 8 500 euros.
Le Rectorat lui ayant accordé une disponibilité, le coût de sa formation, bien sûr, était pour lui !
La formation bouclée, le projet monté, Jean demande une indemnité volontaire de départ (IDV) au Rectorat, selon son droit : deux ans de salaire environ.
Il est certain de l’obtenir car il remplit TOUTES les conditions pour l’avoir…
Effectivement… sauf qu’il est professeur de Mathématiques, et que le Rectorat, au prétexte que la matière est déficitaire, a changé les règles : plus de départ et d’IDV pour les profs de Maths ! Tant pis pour eux !
Jean va-t-il perdre le prix de sa formation, un an de salaire et surtout revenir dans le métier ?
Oui, s’il n’avait pas été au SNALC . Mais comme il est syndiqué, le SNALC a défendu son dossier, et Jean va pouvoir quitter le métier dans de bonnes conditions.
LE SNALC VOUS AIDE TOUJOURS , MÊME SI VOUS CHOISISSEZ L'IDV POUR QUITTER LE MÉTIER !
(1) Le prénom est changé dans le but de préserver l’anonymat du collègue.
09h00 - Entretien avec le médecin du rectorat :
J'accompagne Valérie(1), collègue victime d'un burn-out professionnel, à un entretien avec le médecin du rectorat.
Le docteur est aimable et compréhensif. Nous entretenons de bonnes relations avec elle.
Valérie(1) fait une crise de larmes et d’angoisse. Visiblement, elle ne peut plus être en présence d’élèves. Elle va être en congé un an, le temps de se faire soigner (à taux plein).
Puis, elle intégrera un PACD (Poste adapté de courte durée) dans des bureaux, après expertise et déclaration d’inaptitude.
Le médecin a la gentillesse de répondre à d’autres questions concernant d’autres collègues.
(1) Le prénom est changé dans le but de préserver l’anonymat de la collègue.
14h00 - Intervention dans un commissariat toulousain :
Hier jeudi, Natacha(1), s’est faite agresser par un élève de son collège toulousain. Elle s’est rendue au commissariat pour déposer une main courante mais s’est fait interdire l’entrée par un agent, sous prétexte qu’elle n’avait pas l’autorisation de son chef d’établissement.
Aujourd’hui,14 heures, j’accompagne Natacha(1) et nous sommes ensemble au même commissariat de police. Je me présente. Je donne ma carte.
A partir de là, impeccable...
Les policiers se souviennent bien de la démarche de Natacha(1), la veille.
Nous sommes reçues dans le bureau d’une policière d’autant plus sympathique qu’elle fait preuve d’empathie vis-à-vis des enseignants.
Elle a de l’expérience avec les adolescents ; elle cerne rapidement le personnage et la situation vécue par notre collègue.
La main courante se prolonge. Au passage, la policière nous signale que son commissariat voit défiler les problèmes depuis l’arrivée du chef d’établissement actuel…
Mais, les choses ne s’arrêtent pas là : dans la foulée, Natacha est convoquée par le chef d’établissement. Celui-ci est contrarié par notre passage au commissariat. Mais quand elle lui dit qu’elle était accompagnée par une représentante du SNALC TOULOUSE, il change de ton, devenant plus compréhensif et aimable.
Les collèges de ce collège vont se réunir prochainement pour discuter de la situation dans leur collège.
(1) Le prénom est changé dans le but de préserver l’anonymat de la collègue.
Le 5 novembre, une cérémonie très émouvante a rappelé le quadruple crime commis voici quatre ans à l’École Ozar Hatorah (rebaptisée depuis Ohr Thora), en présence des familles des victimes dont la dignité et le courage forçait le respect de toute l’assemblée.
Le ministre J.M. BLANQUER était présent. Le recteur B. DELAUNAY ainsi que le président du CRIF, l’ancien recteur O. DUGRIP, l’ancien président de la République N. SARKOZY, l’ancien DASEN M.J. FLOC’H, l’actuelle DASEN E. LAPORTE, le maire de Toulouse J.L. MOUDENC, l’ancien maire P. COHEN, la sénatrice F. LABORDE, et d’autres personnalités…
Notre président académique Jean-François BERTHELOT a participé à toute la cérémonie.
Une cérémonie pleine d'émotion au vu des horreurs vécues par les victimes.
Une cérémonie emplie de dignité qui doit nous rappeler la mission essentielle d'éducation morale que doivent avoir les enseignants auprès des jeunes générations.
Une cérémonie qui devrait nous pousser à dire une fois de plus "PLUS JAMAIS" !
J.F. BERTHELOT a aussi pu échanger avec les personnalités de l’Éducation Nationale.Il a d'ailleurs été reçu au rectorat par le Secrétaire Général et la Directrice de Cabinet.
Il a ainsi pu s’entretenir de sujets concernant directement l’Académie de Toulouse, toujours la plus étendue de France, et tout particulièrement la souffrance de trop nombreux collègues touchés de plein fouet par la succession, pour ne pas dire l’avalanche de réformes qui appauvrissent, épuisent et désespèrent comme jamais.
Une prochaine audience SNALC est programmée le 28 novembre avec Monsieur le Recteur.
Le dispositif s’adresse aux agents de l’état y compris les agents de droit privé et les agents contractuels relevant des établissements publics de l’état.
Le FMD n'est pas applicable aux agents bénéficiant d'un logement de fonction sur leur lieu de travail, d'un véhicule de fonction, d'un transport collectif gratuit, transportés gratuitement par leur employeur.
Pour le trajet domicile-travail exclusivement :
Le FMD n'est pas cumulable avec la prise en charge partielle mensuelle des frais d'abonnement de transport.
Pour le versement du FMD de 200€, il faut justifier de minimum 100 jours d'utilisation du moyen de locomotion éligible.
Le montant et le nombre de jour requis pour bénéficier du FMD est modulé en fonction de la quotité de temps de travail de l'agent, de son temps de présence sur l'année de référence, et doit être partagé entre les employeurs en cas d'employeurs multiples.
L'agent éligible doit adresser une déclaration sur l'honneur ( lien avec l’attestation ) à son employeur au plus tard le 31 décembre pour l'année en cours.
Le FMD se rattache à l'année civile et non pas à l'année scolaire.
La déclaration doit certifier l'utilisation du moyen de transport. La preuve de l'utilisation doit être rapportée et conservée par l'agent.
La mise en paiement intervient l'année suivant celle du dépôt de la demande avec la déclaration sur l'honneur et la fourniture des pièces demandées.
Le FMD intervient en une fraction, versée à l'occasion de la rémunération de l'agent.
A titre exceptionnel, pour l’année 2020, les agents peuvent bénéficier à la fois du « forfait mobilités durables » et du versement du « forfait mensuel de remboursement des frais de transports publics ou d’un abonnement à un service public de location de vélo prévus par le décret du 21 juin 2010 à condition que leur versement intervienne au titre de périodes distinctes.
Un agent peut donc bénéficier à la fois du forfait mobilités durables à partir du 11 mai 2020 et du remboursement partiel des frais de transport public au moins pour la période antérieure au 11 mai 2020. Le montant du forfait mobilités durables et le nombre minimal de jours prévus à l’article 2 sont de ce fait réduits de moitié au titre des déplacements réalisés au cours du présent décret.
Le montant annuel du forfait mobilités durables pour 2020 est donc de 100€ et le nombre minimum de jours d’utilisation du vélo ou du covoiturage nécessaire pour en bénéficier est de 50 à compter du 11 mai 2020.
Pour bénéficier de ce forfait au titre de l’année 2020 les agents devront adresser leur attestation sur l’honneur et les pièces justificatives à leur service de gestion avant le 31 décembre 2020.
Déclaration sur l'honneur pour le forfait de mobilité durable 2020 (pdf)
TéléchargementEnseignants, CPE, PSYEN, la circulaire académique sur les congés de formation professionnelle (CFP) au titre de l'année 2021-2022 est parue avec ses annexes.
Si vous souhaitez formuler une demande, contactez le SNALC qui vous conseillera et suivra votre dossier tout au long de la procédure.
Téléchargez ci-dessous les documents afférents au congé de formation
TZR et profs d'allemand (pdf)
TéléchargementEnseignants et PSYEN, si vous souhaitez exercer à temps partiel en 2021-2022, vous pouvez formuler votre demande jusqu'au 18 décembre.
Que vous formuliez une demande de temps partiel de droit ou soumis à autorisation, faites-vous guider et faites suivre votre dossier par un élu SNALC !
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